Vous aussi vous en avez marre d’ouvrir le frigo un mardi soir, d’y trouver trois yaourts tristes, une demi-carotte et un pot de moutarde entamé ? Et d’entendre le fameux « On mange quoi ce soir ? » comme si vous aviez un chef cuisinier caché dans le placard ?
Bonne nouvelle : le batch cooking est là pour vous sauver. Le principe est simple : consacrer deux ou trois heures à cuisiner d’un coup, puis profiter de repas prêts toute la semaine. Résultat ? Moins de stress, moins de gaspi et surtout, moins de tickets de caisse qui font pleurer votre portefeuille.
Le batch cooking, c’est un peu comme aller faire ses courses avec un plan d’attaque. Vous savez déjà ce que vous allez manger, donc vous achetez juste ce qu’il faut. Exit les chips « au cas où » et les légumes qui finissent en compost avant d’avoir vu une casserole. Selon l’ADEME, chaque Français jette entre 100 et 160 € de nourriture par an. Avec le batch cooking, vous transformez ces pertes en économies sonnantes et trébuchantes (et en bons petits plats).
On connaît tous la botte de carottes oubliée au fond du bac à légumes, devenue molle et suspecte. Avec le batch cooking, vous coupez, cuisinez et stockez rapidement vos produits frais. Pas de temps pour qu’ils fassent grève dans le frigo ! Et en bonus, vous adoptez une démarche écoresponsable sans même vous en rendre compte.
Cuisiner en une seule session, c’est comme faire un marathon culinaire, mais avec une médaille en forme de tupperware. Vous passez deux ou trois heures en cuisine le dimanche, et hop : vos soirées de la semaine sont libérées. Plus besoin de jongler entre la casserole et les devoirs des enfants. Et cerise sur le gâteau : en regroupant les cuissons, vous utilisez moins d’énergie. Moins d’électricité, moins de gaz… bref, même votre compteur vous dit merci.
Le secret du batch cooking, c’est la planification. Pas de panique : on ne parle pas de devenir un général d’armée avec des plannings codés couleur. Juste d’imaginer un menu pour la semaine, en jouant sur la polyvalence.
Exemple : un poulet rôti préparé dimanche. Le soir même, il est dégusté avec des légumes. Le lundi, il se glisse dans des wraps. Et mardi, il finit en bouillon réconfortant. Moralité : rien ne se perd, tout se transforme (et votre famille a l’impression de manger varié).
Avec un menu en poche, la liste de courses devient votre arme secrète. Classez-la par rayon : fruits et légumes, frais, épicerie, surgelés. Cela vous évite les allers-retours dans le magasin et réduit les tentations (« Oh tiens, des biscuits au chocolat ! »). Et si vous achetez en vrac ou en gros, c’est encore mieux : un paquet de pâtes de 5 kg, c’est un peu encombrant mais ça nourrit une armée pour pas cher.
Organisation, organisation, organisation. On épluche tous les légumes d’un coup, on lance les cuissons en parallèle : le four rôtit pendant que la casserole mijote et que le riz cuit tranquillement. Une petite astuce : investissez dans des contenants hermétiques et un congélateur digne de ce nom. Parce qu’un batch cooking réussi sans bons tupperwares, c’est comme un pique-nique sans plaid.
Pas besoin de jouer les grands chefs étoilés. Le batch cooking, c’est l’école du simple et efficace. Quelques idées inratables :
Soupe de légumes : parfaite pour se réchauffer et se congèle comme un charme.
Gratin de pâtes : les enfants adorent, et ça cale bien les estomacs.
Salade de pois chiches : se conserve 3 jours au frigo et reste fraîche.
Chili sin carne : économique, rassasiant, et encore meilleur réchauffé.
La réussite, c’est aussi le stockage. Quelques règles d’or :
Au frigo : 3 à 4 jours pour les plats cuisinés.
Au congélateur : jusqu’à 3 mois (idéal pour les plats mijotés).
Les contenants en verre ou inox sont vos meilleurs amis (bye bye le plastique qui fuit).
Petit bonus : notez la date de préparation avec un marqueur effaçable. Parce qu’on a tous déjà ouvert une boîte en se demandant : “C’est du curry… ou une expérience scientifique ?”
La peur du « on mange la même chose toute la semaine » est fréquente. Mais la clé, ce sont les épices et les sauces. Un bol de quinoa peut devenir salade fraîche lundi, base de buddha bowl mardi et galettes croustillantes mercredi. Avec un bon stock d’herbes et d’assaisonnements, vous transformez vos plats comme par magie.
Le batch cooking, c’est un peu la baguette magique des familles pressées. Il réduit vos dépenses, limite le gaspillage, libère vos soirées et transforme votre frigo en un buffet digne d’un traiteur. Alors oui, le dimanche vous passerez quelques heures en cuisine, mais la récompense est immense : plus de sérénité, plus de variété et surtout… plus de temps pour vous (ou pour binge-watcher votre série préférée sans culpabilité).
Alors, prêt(e) à enfiler votre tablier et à transformer vos tupperwares en trésors de la semaine ? Vos papilles, votre portefeuille et votre frigo vous diront un grand merci.